Grenoble

Indignons Nous - Bloquons tout : Grenoble

9 Assemblées générales ont eu lieu au parc Mistral les semaines passées.
Parties à 60 personnes le 6 août, nous étions près de 400 aux dernières AG et nous étions plus de 5000 à l’AG du 10 septembre. Depuis le 18 septembre, nous sommes à notre QG : la bobine occupée.

Quelques infos de cette première journée de mobilisation :

1. au national, des manifs partout, 600 actions de grève déclarées, des blocages en nombre important qui ont tenu jusqu’à l intervention massive et dégelasse des forces de l ordre .
2. à Grenoble, 600 personnes sur les blocages, qui ont donné lieu a 3 interpellations et une autre en manif ainsi que plusieurs blesséEs .

Revenons un peu en arrière : Pourquoi cette mobilisation populaire s’est déclenchée ?

Depuis l’annonce du budget d’austérité du gouvernement du démissionnaire Bayrou, la colère et l’indignation sont montées. Et pour cause : on nous demande de payer une soit disant "crise" provoquée par les élites bourgeoises à la tête du pays, qui ont versées 211 milliards d’argent public à des entreprises qui se gavent de profits et suppriment 3000 emplois !
S’ajoute à ça, le blocage des salaires dans la fonction publique, des milliards d’économies dans les hôpitaux, la réduction des remboursements des médicaments et soins, l’augmentation des impôts pour les retraités.
Sans oublier le vol annoncé de deux jours fériés – autrement dit deux jours de travail supplémentaires, gratuits pour les patrons, après avoir déjà décidé de nous faire bosser deux ans de plus avant la retraite.
Cette situation doit cesser, et ce n’est pas le changement de têtes au gouvernement qui stoppera cette politique au service des capitalistes.
Après avoir fait du budget de la guerre le premier budget de dépenses de l’état, voilà qu’est nommé le ministre des armées au poste de premier ministre. Nous leur répondons : stop à la guerre pour leurs profits.

Alors maintenant, que faire de notre indignation ?

Partout où les gens s’organisent, il y a l’expérience des luttes passées
Celle des gilets jaunes, qui ont permis d’embarquer dans la lutte bien plus que les appareils traditionnels n’ont pu le faire. L’AG entend s’appuyer sur cette expérience : celle qui consiste à nouer des liens dans la lutte. A titre d’exemple, les Gilets Jaunes de Crolles, se réunissent sur leur rond point tous les samedis, depuis 7 ans , et aujourd’hui encore !

Aujourd’hui, la stratégie des confédérations syndicales n’est pas celle qui nous emmènera à la victoire. Nous le savons car nous en avons fait l’expérience pendant le mouvement contre la réforme des retraites. Les journées de grève espacées, ça ne marche pas. Il faut s’appuyer la journée du 18 septembre de grève interprofessionnelle, pour garder la température haute et construire un mouvement de grève d’ensemble, avec tous les secteurs qui se sont mobilisés dès le début du mois de septembre.
Pour faire trembler le gouvernement et les élites bourgeoises, la stratégie c’est de nous auto-organiser, de massifier la mobilisation, de diversifier les moyens de luttes : de mener des grèves et des blocage partout où c’est possible. Pour aller le plus loin possible, ces actions doivent être menées à la base, par celles et ceux qui luttent.

Les assemblées sont le point de départ, de toutes les formes de luttes, d’initiatives citoyennes, locales et autogérés. Pour installer le blocage de l’économie, autrement dit ne plus donner notre consentement à l’appareil d’état et aux élites économiques, nous devons arriver à la converger entre grévistes en lutte, citoyens et étudiants, et améliorer notre organisation et l’efficacité de nos actions.

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